Mardi 7 juillet 2020, pour la première fois depuis le début de la crise de la COVID-19, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu que des «preuves émergeaient» en ce qui concerne la transmission du coronavirus par voie aérienne.
Benedetta Allegranzi, coordinatrice de l'unité de prévention des infections de l'OMS, a en effet reconnu au cours d'une conférence de presse virtuelle, que «la possibilité d'une transmission par voie aérienne dans les lieux publics, particulièrement bondés, ne pouvait pas être exclue», peut-on lire sur le média France-Info. Elle a cependant ajouté que «Les preuves devaient toutefois être rassemblées et interprétées».
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La veille, un groupe de 239 scientifiques internationaux avait interpelé l'OMS à travers une lettre publiée dans la revue Clinical Infectious Diseases d’Oxford. Cette lettre invitait l'organisme international à «reconnaître la capacité du virus à se propager dans l'air bien au-delà de deux mètres». Le groupe de scientifiques a recommandé «une ventilation vigoureuse des espaces publics intérieurs, afin d'enrayer l'épidémie, responsable de la mort de plus de 500 000 personnes dans le monde en six mois».
Si l'OMS, qui a été plusieurs fois critiquée pour sa lenteur à réagir, apporte aujourd'hui une réponse rapide au groupe de scientifiques, elle joue également la carte de la prudence «Nous tentons de consolider les connaissances qui émergent autour de la transmission (du virus)», a dit une autre responsable, Maria Van Kerkhove, précisant que l’OMS publierait une fiche d’information à ce sujet «dans les prochains jours», apprend-on chez nos confrères de La Presse.
La crise sanitaire est loin d'être terminée, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, a d'ailleurs annoncé récemment que «L’épidémie s’accélère et nous n’avons pas atteint le pic».
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