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Cette semaine, c'est Daniel Savoie qui se confie dans le Journal de bord de Big Brother Célébrités.
*Les propos de Daniel ont été recueillis par la production de façon confidentielle et privée à l’intérieur de la maison, puis retranscrits tels qu’ils ont été dits.
La semaine a commencé avec le challenge du PM «Se Renvoyer la balle». C’est un challenge qui permet de dévoiler rapidement les alliances. La première bonne nouvelle pour moi, ça a été que l’alliance des Dames de cœur fonctionne, parce que rapidement Jean et Erika ont été ciblés. Par contre, j’ai été le troisième à sortir. Mon tube a été rempli rapidement par Charles et ça m’a envoyé un mauvais signal.
Par la suite, dans la semaine, il ne m’a pas offert d’explication… ça m’a mis une petite puce à l’oreille. Charles a assurément une autre stratégie que les Dames de cœur dans sa mire pour la suite de l’aventure.
Le fait que Charles soit patron cette semaine, c’est une bonne nouvelle en soi. Ça respecte l’ordre des choses, et j’ai l’impression qu’il va suivre le plan de match.
Par contre, suite à ma discussion avec lui, j’ai eu un doute. Il a évoqué de mettre quelqu’un en pion et je n’ai pas compris pas pourquoi il ne mettrait pas Erika et Jean sur le bloc tout de suite. À un certain point, j’ai senti que j’allais être une option de pion.
Charles était vague et flou dans ses intentions… Souvent à Big Brother, quand tu es vraiment proche du patron, il se confie à toi et va chercher ton opinion pour construire sa stratégie avec toi. C’est ce qui m’est arrivé la semaine que Barbada était patronne. J’avais l’impression qu’il y avait une plus grande cohésion dans le partage des informations avec Barbada.
Au final, à la mise en danger, Charles a bien mis Erika et Jean sur le bloc, et mes doutes se sont dissipés un peu. Ce n’est pas que je m’attendais à être sur le bloc, mais je n’enlevais pas la possibilité de voir ma belle petite photo apparaître sur la mise en danger à ce moment-là.
Les réactions d’Erika et Jean étaient biens, mais c’est sûr que c’est un choc quand tu es mis en danger. Ils ont dû voir venir le coup. Après ça, Erika s’est tout de suite mise en mode opération de charme: elle a préparé sa campagne immédiatement. On voit qu’elle est une joueuse redoutable. Elle va tout faire pour se sortir de l’embarras, pour rester dans le jeu. Jean est moins vocal, moins impliqué qu’Erika dans la game. Mais, encore une fois, il a bien réagi.
Juste avant la pige du véto, s’il pigeait la pastille choix, Jean m’a demandé si je jouerais pour lui s’il me choisissait. Je n’ai pas eu le choix de répondre oui. J’espèrais ne pas être pigé et ne pas être impliqué là-dedans. Il y a une partie de moi qui ne veut pas être impliqué… mais une autre partie de moi qui veut être là pour m’assurer que ni Jean ni Erika se sortent du bloc. Je suis donc 50/50 de cette pige-là. Finalement, Jean pige la pastille choix, je vois venir le coup, il me nomme. À partir de ce moment-là, je veux gagner et je me dis qu’on verra ce qui va arriver.
J’adore la punition de cette semaine. C’est vraiment drôle de voir Jean Airoldi sur un ballon comme ça. Je trouve ça le fun les punitions, mais en même temps, j’ai tout le temps un côté empathique. Jean l’a bien pris, il a eu une bonne attitude toute la semaine et il est resté souriant. Il a gagné des points avec moi.
Je jouais aux échecs au secondaire. Je n’ai jamais été très bon et je n’ai jamais été un fan d’échec. Dans la maison, nous avons un beau jeu d’échec et je me suis mis à jouer assidument depuis 2-3 semaines.
J’ai joué avec Fred, Joëlle et Dave. J’étais content de voir que le challenge du véto était à propos des échecs. Je me sens confiant. Je sais qu’il y a juste Danick dans les joueurs qui a un background d’échec… mais je ne l’ai pas vu jouer souvent.
D’entrée de jeu, je me dis que j’ai assurément une bonne chance de gagner ce challenge. J’ai un autre bon indice que je vais gagner quand je vois où les gens se positionnent au départ. Erika est la première et elle se place au milieu. Moi je vais me mettre dans un coin et les deux autres, Danick et Gabrielle, vont se pogner en motton avec les autres. Ils n’ont peut-être pas compris comment fonctionne la stratégie dans ce jeu.
Ma stratégie ne visait pas de contrecarrer un autre joueur, je voulais maximiser mes chances de faire le plus de coups possible. Donc, j’ai gagné, j’étais content.
Toute la semaine, je pensais que Jean pouvait acheter au magasin le demi-bloc à vingt jetons. Qu'il allait se sortir du bloc sans que je sois impliqué là-dedans. Jean est entré dans le magasin et m’a dit que ce plan ne fonctionnait pas. J’étais tellement sûr de mon coup, que je suis allé voir à mon tour. Je me suis rendu compte que je n’avais pas raison et que je l’ai induit en erreur…
Mon but cette semaine, c’est vraiment de sortir Erika. J’ai vraiment moins confiance en sa game. Avant la cérémonie du véto, dans l’espace de dix minutes, j’ai eu une conversation avec Charles et Joëlle, à savoir si je devais sauver Jean.
Mais il y avait trop d’incertitude. J’étais encore hésitant, jusqu’au moment de donner ma décision. Je sais que de ne pas utiliser le véto, ça vient avec des conséquences. Par contre, j’ai gardé une stabilité dans la maison. Ça a peut-être aidé à protéger mes relations avec le reste du groupe.
J’ai dit à Jean que j’avais fait le maximum que je pouvais faire cette semaine. J’ai une vraie intention de l’aider à se sortir de là, mais pas au péril de bousiller ce que j’ai bâti depuis six semaines. Je me suis excusé de ne pas l’avoir sorti du bloc, mais je voulais qu’il sache que je voulais l’aider.
Cette semaine, ce n’est vraiment pas Jean que je veux voir sortir. Je ne pense pas que ça a brisé quelque chose entre nous, au contraire, j’ai l’impression que je suis un peu plus proche de Jean maintenant qu’avant qu’il me pige pour jouer au véto… même si je ne l’ai pas sauvé!
La semaine prochaine, je veux être patron. À toutes les semaines, je veux être patron.
Je pense que ma game est chambranlante depuis le début. Je suis considéré comme un joueur qu’on peut facilement tasser. Je n’ai pas des assises très très solides. Donc, d’être patron, je pense que ça m’aiderait à consolider des relations et avoir accès à plus d’information.
Si jamais Erika est encore dans la maison, elle sera ma cible. Si Jean est encore dans la maison, je ne pense pas que ma stratégie serait de l’éliminer. Je ferais plutôt une nouvelle alliance pour contrecarrer les dames de cœurs avant que celle-ci implose de l’intérieur. Je pense que ça serait un bon timing pour ça.
J’ai tendu la main à Charles beaucoup, je pense qu’on a une bonne relation, mais je ne sens pas un engagement très solide de sa part. Ça me fait dire qu’il faudra éventuellement que quelqu’un s’attaque à lui, sinon il va voguer tranquillement vers un top trois et éventuellement vers la victoire.
Je sais que je fais peur parce que j’ai un tempérament plus attaquant… même si j’essaie de couvrir mes arrières. Quand ce sera le temps, je n’aurai pas peur de passer à l’attaque et de faire un move plus offensif.
Joëlle est sans aucun doute ma partenaire numéro un, la personne en qui j’ai le plus confiance. Joëlle et moi, on a une relation qui s’est ficelée rapidement et qui est solide. On ne joue pas exactement la même game. Je n’exclue pas la possibilité qu’à un moment donné du jeu nos chemins se séparent, si jamais ça vient qu’à prendre une autre tournure. Dans mon idéal, je me rendrais jusqu’au bout avec Joëlle.
C’est très dur de décrire ce qu’est de jouer à Big Brother. Quand tu écoutes les émissions, tu vois tout et tu es au fait de toutes les intrigues. C’est facile de dire qu’un tel aurait dû faire ça ou ça. Mais, de l’intérieur c’est toi qui dois prendre les informations que tu as entre les mains et filtrer le vrai du faux.
C’est comme conduire un bateau dans une tempête de brume où tu ne vois pas… ou très peu de choses. Pis là, il y un radar sur lequel on voit qu’il y a un rocher… mais est-ce qu’il y a autre chose? Tant que tu es à l’intérieur du jeu, tu as toujours une chance de t’en sortir jusqu’à la dernière seconde. On l’a vu quand j’étais sur le bloc dans la semaine invisible, je me suis sorti de là d’une manière assez cavalière, c’était Hollywoodien! Big Brother, c’est une expérience fascinante et on est très chanceux d’avoir été choisis, et encore plus chanceux d’être encore dans l’aventure.
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