Les seins sont un véritable attrait pour certaines femmes. C'est pourquoi plusieurs femmes rêvent d'une augmentation mammaire. Quels sont les motivations, les avantages, les coûts, les risques de cette intervention?
Les motivations
Pour bon nombre de femmes, elle sont bien souvent esthétiquse.
Certaines veulent raffermir des seins trop « flasques » (après l'allaitement, par exemple). D'autres désirent améliorer leur silhouette, améliorer leur apparence selon leurs gouts, voire augmenter leur confiance en soi.
Chez d'autres femmes, l'augmentation mammaire répond à un besoin physique ou psychologique. Ainsi, certaines ont recours à cette forme de chirurgie à la suite de l'ablation d'un sein, une asymétrie ou une absence de glandes mammaires. Dans ces derniers cas, la Régie de l'assurance-maladie du Québec intervient pour défrayer les coûts de l'opération.
Les risques
L'augmentation mammaire comporte toutefois certains risques.
- Parmi ceux-ci, notons l'infection, l'hématome, l'asymétrie et la calcification à long terme.
- Il arrive occasionnellement que les mamelons perdent de la sensibilité et que la prothèse ait un effet négatif sur l'allaitement.
- Une prothèse peut avoir un impact sur l'interprétation des mammographies.
- Enfin, comme il s'agit d'un corps étranger, les risques de rejet ou de rupture de l'implant sont toujours présents. Par contre, les histoires d'éclatement lors d'un périple en avion ou une activité de plongée sous-marine ne sont que des légendes urbaines.
- Une trop grosse poitrine peut occasionner des maux de dos, à moyen ou long terme.
Durée de vie des implants
La durée de vie des implants varie d'un modèle à l'autre et d'une femme à l'autre. Certains ont une durée de vie illimitée tandis que d'autres nécessiteront un remplacement après 10, 15 ou 20 ans.
L'usure, un traumatisme ou une fabrication déficiente peut obliger la femme à subir une nouvelle intervention. En outre, le volume de la prothèse diminue d'environ 7 %, après 10 ans.
L'installation des prothèses
Au Canada, les prothèses à l'eau saline, au gel de silicone cohésives et au sérum physiologique sont les plus utilisées. Trois options s'offrent au chirurgien pour l'insérer dans la poitrine. Il peut pratiquer une incision dans le pli sous-mammaire, sur le pourtour de l'auréole ou au creux de l'aisselle. Ensuite, il place l'implant entre le muscle et la glande mammaire, ou sous le muscle pectoral. L'opération, sous anesthésie générale, dure environ une heure.
Entre sept et 14 jours de convalescence sont nécessaires. Outre l'enflure et la douleur des premiers jours, certaines connaîtront des problèmes de cicatrisation, mais, généralement, l'intervention laisse peu de cicatrices visibles.
Le coût de l'intervention
Les coûts varient de 5000 $ à 8000 $, selon le type et le volume de la prothèse choisie.
Une question de choix
Rappelez-vous qu'un chirurgien n'est pas infaillible et qu'il arrive que le résultat obtenu soit différent de celui escompté. Dans la majorité des cas, le professionnel acceptera de reprendre le travail, mais vous devrez en subir les inconvénients (douleurs, perte de temps, risques liés à l'intervention).
S'il y a une règle que vous devez observer, c'est d'être bien à l'aise dans votre peau. C'est à vous, et à vous seule, que revient le choix d'avoir recours à la chirurgie.
Henri Michaud, rédacteur Canal Vie