À 25 ans, on fait le passage entre être une jeune fille et devenir une femme. À 25 ans, on commence à avoir assez de maturité pour passer à travers plusieurs choses. À 25 ans, on s’imagine qu’on a fait le tour des obstacles et chagrins possibles.
On pense aussi qu’on conservera notre entourage encore bien longtemps. Jusqu’à ce qu’il se passe de gros changements et que notre vie soit boulversée.
Compte Instagram de @elylemieux
Il y a un peu plus de 6 mois, j’ai perdu ma maman. Celles et ceux qui me lisent depuis un moment le savent déjà sans doute. Au risque de me répéter, je comprendrais que le sujet vous paraissent lours un brin.
Cependant, ce que j’ai envie de vous raconter ici, c’est le après. Comment je me sens 6 mois plus tard, alors que la vie a repris son cours normal, mais m'a laissé des souvenirs déchirants à tout jamais.
Le 8 janvier dernier, 6 mois s’étaient écoulés depuis le départ de maman. Bien qu'une demi-année semble un coup de vent sur toute une vie, c’est selon moi un barème considérable quand on désire calculer le temps.
Évidemment, je craignais cette date. J’avais peur qu’elle me plonge dans un état où je n'avais pas nécessairement envie de me retrouver. Reprendre sa vie, avec un gros morceau manquant, c’est quelque chose, je vous le jure. Bâtir une nouvelle routine, c’est de l’adaptation et un travail constant.
Compte Instagram de @elylemieux
Puis finalement, ce fut un lundi bien normal. Je l'admets, j’étais légérement plus irritable, mais sans plus. J’ai jeté un sourire à un portrait d’elle que j’ai à la maison, et j’ai accompli ma journée de boulot comme à l’habitude. C’est par après que j’ai réalisé tout ce que les six derniers mois signifiaient vraiment.
C’est une période où la relation que j'ai avec mon père s’est solidifiée comme jamais. Des soirées sushis à nos soupers maison, on a établi la règle de partager un repas ensemble au moins une fois semaine. Mis à part notre union renforcée, le train de vie que nous avions choisi de prendre pour le retour à la vie normale fut calme et sans chichis.
Les six derniers mois fut aussi une période où j’ai repris mon souffle. J’ai appris à avancer sans toujours craindre de ne pas savoir ce qui se passera. J’ai appris à vivre d’une façon différente, un peu plus forte et changée par les durs événements.
La demi-année qui s’est écoulée a beau souligner le départ d’une personne chère, mais c’est aussi un soulagement constant de ne plus avoir à voir souffrir cette personne. Et ce sentiment, est précieux croyez-moi.
Publicité