Le 11 octobre, c’est la Journée internationale de la fille. Il s’agit d’une initiative adoptée par les Nations Unies, soulignée chaque année et distincte du 8 mars, qui est la Journée internationale de la femme. L’idée vient du fait que les filles, enfants et adolescentes, ont des préoccupations et vivent des problématiques différentes de celles des adultes. Cette journée est chapeautée par l’ONG Plan International, et vise à mettre de l’avant les droits des filles.
Cette année, Plan International a mené un sondage auprès de 14 000 jeunes filles provenant de 22 pays, qui a révélé un phénomène troublant : celui du harcèlement en ligne. Au niveau mondial, 58% des filles affirment avoir déjà subi du harcèlement en ligne et malheureusement, le chiffre était encore plus élevé au Canada, soit 62%.
Sans compter que la situation actuelle de pandémie, alors qu’une grande partie de nos vies a basculé en ligne, fait en sorte que les filles sont encore plus vulnérables à ce fléau...
Pour la moitié des filles interrogées, le harcèlement en ligne est pire que celui qu’elles pouvaient subir dans la rue ou dans la vraie vie. De plus, vivre ces situations déplorables avaient poussé 42% des jeunes filles à perdre leur estime de soi.
En 2020, les jeunes filles méritent mieux que ça et toute la société se doit d’être plus mobilisée pour les protéger, surtout quand on sait que 37% des filles issues de minorités ethniques ont subi du harcèlement lié à leur race et que 56% de celles appartenant à la communauté LGBTQ+ ont également été harcelées.
Au nom de toutes les jeunes filles, Plan International a donc demandé formellement aux plateformes Facebook, Instagram, TikTok et Twitter de mettre en place des outils plus efficaces pour signaler les abus et le harcèlement.
Tu peux soutenir cette initiative en signant ici : Une lettre ouverte aux entreprises de médias sociaux. Tu peux également partager l’initiative avec le mot-clic #LibresdEtreEnLigne.
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