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De nombreuses personnes tentent de trouver différentes manières de pallier au stress et à l’anxiété qui sont un peu trop présents dans leur vie.
Certaines stratégies, comme la méditation, l’activité physique et le refuge dans des activités plaisantes, sont déjà bien connues. Par contre, il en existe d’autres, qui valent aussi la peine d’être essayées!
Sont apparues sur notre radar dernièrement deux techniques particulières et plutôt inédites, qu’on a eu envie d’explorer. Il s’agit du tapotement, aussi appelé ETF, et du «shaking meditation», aussi appelé méditation dynamique. On vous dit ce qu’il en est.
Cette technique porte plusieurs noms, non seulement le tapotement, mais également le tapping ou encore l’ETF, qui veut dire «Emotional Freedom Technique».
Il s’agit d’une technique de médecine alternative, inspirée de la médecine traditionnelle chinoise. Cette dernière, aussi appelée MTC, est appliquée depuis plus de 4000 ans et se base entre autres sur l’existence de méridiens dans le corps, où se concentre et circule l’énergie vitale. La pratique de l’acupuncture, qui fait partie de la TCM, est basée sur ces méridiens, qu’on tente de stimuler à l’aide d’aiguilles.
Le tapotement concerne les mêmes méridiens et les mêmes «points» utilisés en acupuncture. Durant une séance, la personne devrait donc tapoter différents points sur son corps, dans un état de calme propice à la méditation. Selon les principes de l’ETF, les tapotements pourraient permettre de stimuler ces points d’énergie.
Par exemple, parmi ces points, on peut compter:
Il est important de spécifier que l’existence des méridiens ou des points d’acupuncture, ainsi que la pratique du tapotement, n’ont aucune base scientifique et ne sont pas soutenues par des études cliniques ou d’autres données. Le tapotement est donc peu promu et considéré dans les milieux cliniques, que ce soit la psychologie ou la médecine. La plupart des cliniciens attribuent ses bienfaits à l’effet placebo, tout simplement.
Toutefois, cet effet placebo n’est pas nécessairement négatif, évidemment. Si ça permet de relaxer et de se recentrer sur soi-même, il n’y a pas grand-mal à l’essayer, d’autant plus qu’il n’y a aucun effet secondaire.
Toutefois, si vous décidez de l’essayer, nous vous invitons à avoir des attentes réalistes… Et à le faire uniquement dans un but de se reconnecter avec son corps, non pas avec l’espoir de chasser la «mauvaise énergie», ou encore de guérir des blessures ou des traumatismes. Ayez simplement la curiosité de vivre dans vos sensations physiques et le moment présent!
Cette technique assez informelle va peut-être vous surprendre. Elle est, en effet, à l’opposé de l’idée qu’on se fait de la méditation, soit celle de devoir être immobile et plongé dans le silence. Le «shaking», c’est le contraire de ça: c’est une méditation active, où le corps est appelé à bouger, à trembler et à s’agiter.
Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises manières de le faire: l’idée est d’agiter son corps en tremblements, que ce soit de petits mouvements ciblés (secouer les poignets, les chevilles ou effectuer des rotations du cou), des tremblements spécifiques (agiter les bras ou les jambes, à tour de rôle ou les deux à la fois) ou encore un tremblement généralisé qui secoue le corps au complet. Le «shaking» peut même s’accompagner de musique; toutefois, il ne s’apparente pas à la danse, mais aurait plus à voir avec la transe.
En effet, le «shaking» ne doit pas correspondre à de beaux mouvements gracieux, parfaitement rythmés et coordonnés, mais doit être complètement spontané et instinctif.
La méditation de «shaking» n’a pas spécifiquement pour but de se concentrer sur soi et de ralentir le fil des pensées, mais plutôt de «libérer» le corps de ses tensions et de «laisser aller». Cette technique peut fonctionner particulièrement bien pour tous ceux et celles qui ont beaucoup de mal à rester sans bouger et à «mettre leur cerveau sur pause».
Pratiquer le «shaking», au moins entre 5 et 15 minutes à la fois, permettrait d’activer le système nerveux parasympathique, ce qui signalerait au corps de se calmer et de se détendre. Cette communication directe entre nos muscles, nos membres et notre système nerveux central pourrait ainsi permettre de relâcher certaines tensions.
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