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Lorsqu’il est question d’avortement, c’est à la femme de juger si les conditions actuelles lui permettent ou non d’avoir et d’élever un enfant.
Ce n’est ni un geste égoïste ni une décision qui doit être jugée par quiconque. C'est une décision remplie d'amour et le fait de vivre une IVG (interruption volontaire de grossesse) n'exclut pas la possibilité d'avoir des enfants plus tard, dans d'autres circonstances.
Il faut savoir que les interventions effectuées dans les hôpitaux, les cliniques indépendantes et les CLSC sont faites de façons très sécuritaires. Moins d'une femme sur cent rencontrera des complications lors d'un avortement.
La première étape est de prendre un rendez-vous dans une clinique. Non seulement la patiente sera traitée avec respect et dignité, mais elle est assurée de discuter avec un professionnel qui sera en mesure de répondre à toutes ses questions et cela, dans la plus stricte confidentialité.
La date de rendez-vous sera déterminée selon l'avancement de la grossesse.
Avant de procéder à l'intervention, un test de grossesse avec l'urine sera effectué. Ensuite, un examen médical aura lieu. Le personnel soignant procédera à un examen pour déterminer le facteur Rh, un test d'hémoglobine, une prise de pression artérielle, une prise de température et un examen gynécologique afin de détecter la présence ou non de MTS.
Une échographie sera faite pour vérifier l'état d'avancement de la grossesse.
En règle générale, l'intervention dure de dix à quinze minutes. L'objectif visé est de retirer de l'utérus tout tissu lié à la grossesse.
Il faut aussi savoir que plus l’avortement est réalisé tôt, plus les risques de complications sont minces.
Les réactions suite à l'IVG sont différentes d'une femme à l'autre. Il faut savoir qu'elles ne surviennent pas nécessairement immédiatement après l'interruption. Elles peuvent apparaître plusieurs semaines après et il est important de se donner le droit de vivre ces émotions.
Même si la décision a été claire dans le cœur et la tête de la femme qui a choisi l’avortement, c'est une épreuve qui engendre son lot de tristesse. C'est un processus de deuil qui est tout à fait normal et propre à chacune. Il n’est pas question d’oublier, mais plutôt d’apprendre à vivre avec cette expérience.
Devant une situation d’ambivalence face à une grossesse, il est important d’en parler avec son entourage ou de consulter un professionnel de la santé mentale.
Il existe aussi plusieurs organismes neutres et anonymes, dont S.O.S Grossesse, qui offrent un service d'écoute, d'accueil et d'information sur les inquiétudes face à l'éventualité d'une grossesse.
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Note : Les informations contenues dans cet article vous sont fournies à titre informatif seulement et vous permettront de poser des questions éclairées à votre médecin. En aucun cas, elles ne peuvent remplacer l'avis d'un professionnel de la santé. Notre équipe de rédacteurs et d'experts met tout en oeuvre pour vous fournir de l'information de qualité. Toutefois, Noovo Moi ne saurait être tenu responsable si le contenu d'un article s'avérait incomplet ou désuet. Nous vous rappelons qu'il est fortement recommandé de consulter un médecin si vous croyez souffrir d'un problème de santé.