Début du contenu principal.
Avez-vous assisté vous aussi à une hausse de cas de maladie autour de vous dernièrement, avec des symptômes qui s’apparentent à ceux de la COVID-19 mais où pourtant les gens testent négatif? Le virus respiratoire syncytial circule actuellement au Québec et pourrait bien en être la cause.
Voici ce qu’il faut savoir sur ce virus respiratoire syncytial, souvent appelé par son abbréviation de VRS.
Il s’agit, comme son nom l’indique, d’un virus qui se loge dans les poumons et cause habituellement des symptômes légers, s’apparentant à un rhume. C’est un virus très commun qui n’a rien de nouveau : il circule de manière épisodique dans la population et connaît des pics saisonniers, en automne et en hiver.
Il n’y avait pas eu beaucoup de circulation du VRS depuis le début de la pandémie puisqu’à cause de la COVID-19, les gens se sont moins rassemblés et ont adopté des comportements qui freinaient la transmission du coronavirus mais aussi par extension de tous les autres virus. Comme les mesures sanitaires sont désormais largement tombées, le VRS est de retour en force.
Entre l’infection et l’apparition des symptômes, il peut s’écouler entre 2 et 8 jours.
Voici les symptômes, en ordre habituel d’apparition (autant chez les enfants que chez les adultes) :
Chez les très jeunes enfants, on peut de plus noter :
Tout le monde est susceptible d’attraper le virus respiratoire syncytial ; pour la grande majorité, Les symptômes vont se résorber après tout au plus quelques semaines.
Toutefois, certaines personnes sont plus vulnérables à une infection au VRS et peuvent développer des complications. Parmi ces dernières, on peut compter les bébés et les jeunes enfants, ainsi que les personnes âgées et immunosupprinées. Les personnes asthmatiques ou souffrant d’autres conditions chroniques sont également plus à risque de voir une aggravation de leurs symptômes.
Presque tous les enfants auront eu au moins une infection du VRS avant l’âge de 2 ans et la plupart n’auront rien de plus que des désagréments mineurs. Mais une petite partie va éprouver des problèmes respiratoires, qui peuvent même parfois demander une hospitalisation. Environ 3 % des enfants avec un virus respiratoire syncytial doivent être hospitalisés ; leur séjour est habituellement de 2 ou 3 jours.
Chez les enfants de 1 an et moins, le VRS est la plus importante cause de bronchiolite et de pneumonie. Il est donc important d’être vigilant aux moindres signes de difficulté respiratoire chez les bébés et les jeunes enfants.
Parmi ces signes qu’il ne faut pas ignorer chez les tout-petits, on retrouve :
Si votre enfant présente ces symptômes, appelez au 811 sans tarder.
Comme il s’agit d’un virus, il n’y a pas de traitement ; il faut simplement laisser la maladie suivre son cours et prendre du repos en attendant.
Pour les patients qui sont plus vulnérables et qui présentent des complications, les médecins à l’hôpital peuvent surtout apporter une assistance plutôt qu’un traitement, en les aidant à mieux respirer et en les gardant hydratés par exemple.
Le VRS est très contagieux, en particulier pendant la période (pouvant aller de quelques jours à une semaine) où la personne est symptômatique.
Ce virus a deux moyens de transmission :
Les moyens de prévention sont donc relativement les mêmes que pour les autres virus, soit :
À lire aussi :
Consulter tous les contenus de Marie-Ève Laforte