Ce n'est pas un secret pour personne: l’épicerie coute réellement plus cher de semaine en semaine et dans le contexte économique actuel, on s'attend à ce que les prix continuent leur ascension.
Selon le Canada’s Food Price Report, le ménage moyen au pays dépensera 801$ de plus pour acheter des denrées alimentaires en 2025, par rapport à l’année précédente. Et ça fait plusieurs années que ces hausses se succèdent, ce qui finit par avoir un impact important !
Heureusement, il existe toujours des moyens d’étirer un peu le budget d’épicerie et de s’en tirer à meilleur compte.
Voici donc 5 façons pour réussir à diminuer la facture d'épicerie.
1. Manger moins de viande
Le cout de la viande devrait encore augmenter en 2025. ll est question d'une augmentation variant entre 4 et 6%, ce qui est loin d'être négligeable! Et c'est sans parler des sauts fulgurants des prix de nombreux produits dans les dernières années, en particulier le prix du boeuf.
Hors de tout doute, la viande occupe une grande proportion des dépenses liées au panier d’épicerie. En diminuant notre consommation de viande, on observe un impact direct sur notre facture d’épicerie.
Dans un contexte où la plupart des gens mangent des quantités de viande inégalées, il y a seulement des avantages à réduire: ça coute moins cher, c’est meilleur pour la santé et ça donne également un coup de pouce à l’environnement! D’ailleurs, ce dernier facteur est désormais considéré comme le plus «volatile» pour les systèmes alimentaires au Canada… Faire sa part pour l’environnement, ça passe de plus en plus par notre assiette.
Vous faites déjà une journée par semaine sans viande? Augmentez à 2 ou même 3! On a plein de belles recettes végés, en plus.
2. Planifier son menu
Soyons honnêtes: ce n’est pas tout le monde qui aime décider à l’avance de ce qu’ils vont manger, ni passer leur dimanche à faire du meal prep.
Mais les arguments pour le faire sont vraiment solides! Si vous savez où vous vous en allez avec les repas, les lunchs et les collations, ça va certainement minimiser les risques que ça dérape durant la semaine. C’est-à-dire moins de chances d’aller à l’épicerie à nouveau, moins de chances de commander du resto, moins de chances de se fier aux machines distributrices, etc.
Planifier en consultant les circulaires
De plus, en planifiant les repas en consultant les circulaires, vous deviendrez des expert.e.s du coût des aliments. Vous saurez alors à quel moment il est préférable de cuisiner tel ou tel repas.
D’ailleurs, il existe dorénavant des applications, comme Flipp, qui vous permettent d’avoir accès aux circulaires et à les comparer en un coup d’œil.
Planifier en achetant des produits en fin de vie
Avec des applications comme Flashfood ou Foodhero, vous contribuerez à éviter le gaspillage alimentaire et vous diminuerez grandement votre facture d’épicerie en achetant des aliments souvent à 50% du prix dont la date de péremption approche. Il suffit de les cuisiner la journée même et de les faire congeler pour avoir de bons repas prêts à l’avance.
À lire aussi: 14 applications pour économiser à l'épicerie et éviter le gaspillage alimentaire
3. S’approvisionner d’abord à la maison
Avant de faire le plan des repas ou d’aller à l’épicerie, commencez toujours par faire l’inventaire de ce que vous avez dans le garde-manger, dans le frigo et dans le congélo. Mieux gérer ses stocks coûte directement moins cher en nourriture! Même si vous n’avez pas tant de provisions que ces images de garde-mangers parfaits qu’on voit sur Pinterest, vous avez très probablement en ce moment même ce qu’il faut pour faire au moins quelques repas différents ainsi que des collations.
4. Acheter en vrac
Encore une fois, il n’y a que des avantages à le faire: c’est moins cher et ça génère moins d’emballage. Si ce n’est déjà fait, c’est vraiment le temps de vous renseigner sur les endroits où c’est possible de le faire près de chez vous! Renseignez-vous autour de vous… Sans être nécessairement complètement zéro déchet, certaines épiceries traditionnelles ont réinstauré des sections de vrac dans les dernières années, facilitant grandement cette option.
5. Mieux gérer les restants
Ne laissez pas vos précieux restants devenir des corps morts dans le fond du frigo… Même si parfois ça nous tente moins de les manger sur le coup, ces repas, c’est de l’or en barre! Prévoyez donc des moyens de les revaloriser.
Par exemple:
- un restant de patates pilées peut être passé dans un pâté au saumon plus tard dans la semaine;
- un restant de haricots verts peut devenir la base d’une salade niçoise le lendemain;
- de la viande en plus peut être ajoutée à une soupe-repas…
Si vos restants sont plus de l’ordre des «repas tout faits», traitez-le comme il se doit. Rangez-les dans des contenants pratiques (qui ne se briseront pas à la longue dans le congélo, qui s’empilent bien et qui peuvent être chauffés directement au micro-ondes) et inscrivez leur contenu ainsi que la date sur le dessus.
Faites de plus une rotation pour les lunchs d’école ou du bureau, en passant les plus anciens en premier.
Si vous en accumulez plusieurs, ces restants peuvent de temps en temps être utilisés comme soupers «touski», qui donnent une pause de cuisiner !
Sources: Canada's food prices report 2025 (Rapport disponible en anglais et en français); ledevoir.com: La viande, luxe ou nécessité?
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