Cette nouvelle fiction réalisée par Catherine Therrien,produite par Sophie Lorain et Alexis Durand-Brault, nous plongera au coeur du monde judiciaire et promet de nous faire vivre une montagne russe d'émotions!
La talentueuse Linda Malo fait d'ailleurs partie de la distribution 5 étoiles formée de Guy Nadon, Emi Chicoine, Fayolle Jean Jr, Sophie Lorain, Benoît Brière, Claudia Bouvette, Alex Bisping, Audrey Roger, Madi Chirara, Isabelle Giroux, Juan Arango, Louis Champagne, Noémie Godin-Vigneau, Blaise Tardif, Nathalie Coupal et Geneviève Rochette.
On en a profité pour lui poser quelques petites questions!
Linda,parle-nous de ton personnage dans la série Projet Innoncence!
C’est un rôle qui me touche, parce que je pense qu’il faut puiser vraiment très loin pour interpréter un personnage de la sorte. Je joue la mère d’un prisonnier qui est condamné pour meurtre. Mon fils, Anderson Jean-Louis (Fayolle Jean Jr), est en prison depuis 13 ans… Bien évidemment, le Projet Innocence va se pencher sur son cas, qui comporte plusieurs failles et zones d'ombres. L’équipe du Projet Innocence, chapeautée par Guy Nadon, Maître Coupal, et quelques avocats qui sont sous sa gouverne, ont choisi le dossier d’Anderson Jean-Louis afin de faire la lumière sur celui-ci et découvrir s’il avait eu un procès équitable jadis et s’il avait été condamné injustement.
Ceci dit, sa mère a pris la décision de mettre une croix sur lui une fois qu’elle a appris son crime et qu’il ait été accusé. Étant mère, moi aussi, d’un garçon dans la vingtaine, mon travail de comédienne touche une corde sensible et prend toute son importance, puisque je dois aller puiser dans tout ce que j’ai… ce n’est vraiment pas facile! Cette réalité de maman dont son fils est en prison n’est pas fréquente et j’ai dû m’y préparer d’une façon différente des rôles habituels. Je suis d’ailleurs ravie qu’on m’ait confié ce rôle; un rôle touchant, tout en nuance, de cette mère qui doit vivre en sachant que son fils est en prison et que, pour sa survie mentale, elle a décidé de fermer totalement un pan de sa vie.
Je dois faire une mention spéciale à Catherine Therrien, qui est la réalisatrice: tout de suite, dès que je l’ai rencontrée en audition, il y a eu une belle connexion. Je pense que, pour jouer un rôle prenant comme ça, j’ai besoin de cette grande connexion un peu émotive, si je peux dire, avec la réalisatrice. Ce lien spécial et unique. Je peux vraiment dire que j’étais bien entourée pour ce rôle plus que touchant.
On t’a aussi vue récemment dans Les Perles et dansInspirez Expirez sur Crave. Comment vis-tu ton retour au petit écran?
Les Perles, quel beau projet! Et Inspirez Expirez... Écoutez-la, vous allez tellement rire! C’est une comédie dramatique et c’est merveilleux, vous devez la regarder!
Ce qui me comble de joie, c'est de constater les magnifiques rôles qui me sont attribués. On me les confie en sachant que je vais accomplir le travail avec succès. De voir ces beaux projets sur la table pour moi, ça m’allume et ça me rend heureuse! Je me croise les doigts pour que ça continue comme ça. La série Jasmine remonte à 1996, alors c’est juste du gros bonheur de pouvoir jouer à nouveau!
Ce n'est pas tant une question de motivation... Nous sommes toujours là! Simplement, à un certain moment, les opportunités de rôles se font plus rares, et moins on vous voit à l'écran, moins on vous propose de rôles. J'ai dû envisager une alternative et développer ma propre production corporative pour subvenir aux besoins de mon fils, qui était encore jeune à l'époque.
Après Les Poupées Russes en 2010, j'ai exploré d'autres horizons, parce que je ne pouvais pas me permettre d'attendre passivement que le téléphone sonne. Cependant, ma passion pour le jeu d'acteur est toujours présente, et j'ai confiance en la vie! Parfois, il est nécessaire de prendre du recul pour mieux revenir. Cela peut sembler cliché, mais je crois sincèrement en cette idée. Ce temps écoulé était nécessaire pour aujourd'hui être en mesure de vous offrir ces beaux rôles-là! Plutôt que de regretter de ne pas avoir eu certains rôles il y a cinq ans, je m'efforce réellement de trouver du positif dans chaque situation.
Sur quoi as-tu travaillé pendant ce temps?
J’ai créé une petite boîte de production de vidéos corporatives, Linda Malo Productions, et je travaille avec des jeunes à la pige à la création de matériel visuel web pour des compagnies. Être derrière la caméra m'a offert l'opportunité d'acquérir des compétences en montage, en technique, ainsi que d'autres aspects du métier alors méconnus. J’ai développé ces volets-là du métier télévisuel que je ne connaissais pas avant, et ça a changé le regard que je porte aujourd'hui sur mon métier.
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