Réduire sa production de déchets, ça se fait une étape à la fois. Quelques membres de l'équipe Bell Média numérique partagent avec vous leurs meilleurs trucs.
Nous en sommes tous à différentes étapes de notre cheminement vers le zéro déchet, vous allez donc certainement vous retrouver dans plusieurs de nos conseils!
Gabrielle Leblanc, Gestionnaire de contenu VRAK
Mon approche :
Mon quotidien n’est pas 100% zéro déchet, mais je vise à m’en approcher le plus possible au quotidien; je cuisine pratiquement tous mes produits de base (bouillon de légumes, pâte à pizza, etc.), pour réduire les emballages qui entrent chez moi, je transporte toujours avec moi une gourde, une tasse à café et un sac en tissu pour mes achats. J’aspire également à une vie minimaliste, j’achète donc peu de vêtements, articles pour la maison, etc.
Mes trucs :
- Dire non. C’est tout simple, mais en refusant par exemple les ustensiles quand je vais acheter des repas pour emporter au restaurant ou les pailles au bar, je réduis de façon ultra simple ma production de déchets.
- Arrêter d’acheter des choses. La règle d’or chez moi, c’est de se questionner avant d’acheter impulsivement de la décoration, des accessoires, des vêtements, de l'équipement de sport, etc. Souvent, on réalise qu’on peut très bien faire avec ce qu’on a déjà (j’ai planté des fleurs magnifiques dans de la vaisselle inutilisée et le résultat est joli comme tout!), on peut emprunter à des amis ce que l’on cherche, etc.
- Je n’ai pas peur de tester des DIY. J’ai appris à faire mon déodorant, mon baume à lèvres, mon nettoyant tout-usage, ma poudre pour le visage, etc.
Edith Desrosiers, Coordonnatrice numérique
Mon approche :
Pour moi, être vert doit être facile à intégrer à mon quotidien. Je ne suis pas zéro déchet, mais je suis très fière de faire plusieurs efforts au quotidien pour jeter moins et recycler plus.
Mes trucs :
- Je suis végétarienne depuis 13 ans, donc je consomme moins de produits animaliers (même si je mange toujours du fromage et des œufs), ce qui est un peu moins polluant pour la planète.
- J’évite le glitter qui est tout à fait majestueux, mais qui pollue beaucoup les cours d’eau avec des microparticules de plastique.
- J’essaie de garder mon cellulaire, mon ordinateur et mes produits électroniques le plus longtemps possible. Je donne mes produits électroniques désuets à un centre de remise à neuf certifié OPEQ, qui les redistribue ensuite dans des écoles et des organismes de charité.
Julie Mathieu, Gestionnaire de communauté multimarques
Mon approche :
Mes habitudes de vie ne sont pas zéro déchet et je dois dire que ma petite voix intérieure se fait un vilain (mais ô combien essentiel!) plaisir de me faire culpabiliser dès que j’utilise un sac Ziploc ou une paille. Cela dit, ayant encore des sachets et des pailles en plastique chez moi, j’essaie de les laver plutôt que de les jeter dès une simple utilisation.
Mes autres trucs :
- Trainer une bouteille d’eau réutilisable en métal. En plus d’être un choix écolo, ma bouteille garde l’eau très froide. Que voudrait-on de mieux quand le mercure indique 28°C+ facteur humidex?
- Éviter l’achat de produits emballés individuellement ou portionnés, comme du yogourt en 6 contenants ou des paquets-collations d'hummus avec des craquelins. Je prends plutôt les grands formats et je portionne ça chez moi dans mes plats réutilisables!
- Faire mon bouillon de légumes maison avec mes retailles de légumes. J’ai pris ce truc sur Internet et je dois dire que ça fonctionne. C’est bon et c’est beaucoup plus santé. Bye l’excès de sel!
- Ma conscience me rappelle aussi d’éviter les produits faits avec de l’huile de palme. Ce n’est pas une question de réduction des déchets, mais plutôt de déforestation, de destruction d’habitats naturels pour une foule d’animaux et de survie de ces espèces animales.
Caroline Cloutier, Directrice de produits numériques, divertissement, télé et vidéo
Mon approche :
Mère monoparentale, je comprends le besoin de réduire mes déchets, mais j’en suis à mes premiers pas. J’implique les enfants dans le processus. Nous cuisinons 99% de nos repas et il y a bien longtemps que nous ne consommons plus de bouteille de plastique (boisson gazeuse, jus, eau). Nous faisons nos achats localement dans les marchés publics et les commerces de proximité, qui permettent plus facilement d’apporter nos propres plats ou sacs pour les aliments. J’ai fait quelques DIY couture pour fabriquer un sac à baguette (avec du tissu Star Wars qui fait FUREUR à la boulangerie), un sac à viennoiseries et des tissus recouverts de cire d’abeille qui ont remplacé la pellicule plastique dans la cuisine.
Mes trucs :
- Avant d’acheter quelque chose de nouveau, je me demande si c’est du « j’en ai besoin » vs « j’aimerais l’avoir ». Ça limite énormément les achats impulsifs non essentiels.
- Si je dois faire des déplacements, je prévois toujours repas ou collation pour éviter de manger au restaurant. Si je n’ai pas le choix, j’ai toujours une bouteille d’eau avec moi pour éviter de prendre des breuvages.
- Je vise le zéro déchet pour les lunchs en planifiant à l’avance les collations pour l’année scolaire. Avec mes enfants, nous cuisinons muffins, galettes, pains santé et compotes de fruits, que nous congèlons dans des plats individuels pour éviter de devoir acheter des produits du commerce suremballés.
Catherine Robert, Gestionnaire de contenu Look du jour
Mon approche :
Il a 1 an à peine, je n’étais presque aucunement concernée par le mode de vie zéro déchet. Sans mauvaise intention, je ne faisais pas nécessairement attention et j’avais des habitudes nuisibles pour la planète. Dans la dernière année, mon entourage et mes collègues m’ont inspiré à être plus conscientisée et à adopter de petits gestes simples qui font toute la différence à long terme sur ma production de déchets.
Mes trucs :
- Acheter usagé. Que ce soit pour de la déco, des meubles ou même des vêtements, je consulte les petites annonces en ligne, je vais à des friperies, je visite différents centre de dons, etc.
- Fini les bouteilles d’eau en plastique, les sacs Ziploc, les pailles et les sacs en plastique. Les alternatives sont nombreuses et maintenant, on propose par exemple plusieurs superbes gourdes isothermes qui gardent l’eau froide bien plus longtemps.
Caroline Tétrault, gestionnaire de projet, Canal Vie et Vrak
Mon approche :
À part un très petit sac de poubelles que je mets à la rue hebdomadairement (principalement de la litière pour chats… que je devrais essayer de faire moi-même d’ailleurs) j’essaie vraiment de minimiser mes déchets en compostant et en étant une magicienne des touskis; je ne jette pratiquement aucun aliment. Ça m’étonne toujours d’entendre à quel point le reste du monde gaspille de la bouffe. Je ne bois pas de café, alors je ne consomme pas de gobelets en carton. Mais si j’en buvais, c’est certain que je prendrais une tasse réutilisable. Je recycle tout (même si on ne sait pas toujours où ça s’en va), mais j’ai un objectif d’acheter plus d’aliments en vrac, malgré mes doutes sur l’hygiène des récipients non hermétiques.
Mes trucs :
- Non ce n'est pas pour être cheap, mais je préfère aller porter mes canettes et bouteilles consignées au comptoir plutôt que les mettre dans le recyclage, car je présume que leur sort est plus établi que notre recyclage maison.
- Pour éviter la consommation de papier cellophane, j’ai fabriqué mes emballages réutilisables en cire d'abeille. Ne plus me battre avec une pellicule de plastique qui déchire est déjà un stress de moins dans ma vie. Et ce sont de beaux cadeaux d’hôtesse!
- Je fais mes savons, baumes à lèvres et crèmes pour le corps. En plus d’être écolo, je sais exactement ce que je mets sur ma peau!
- Lorsque j’ai des fines herbes fraîches que je risque de perdre (ou celles que je fais pousser en été), je les fais sécher au four très lentement. Je n’ai donc plus besoin d’acheter des sachets d’épices séchées!
- Tout essuie-tout qui n’a pas été en contact avec un produit nettoyant ou tout kleenex dans lequel je me suis mouchée, va directement dans le compost.
Dominique Maheux, gestionnaire de contenu Sympatico et Z
Mon approche :
Mon quotidien n’est pas réellement zéro déchet, mais je vise à m’améliorer. J’ai toujours des sacs en tissu pour mes commissions et mes lunchs le midi. J’ai décidé de ne plus acheter de petites bouteilles d’eau à l’unité, j’ai plutôt acheté une cruche pour le service à la maison. Mon point amélioration se situerait principalement dans ma relation avec les commerces que je fréquente assez régulièrement (café le matin, dîner pour emporter le midi). J’ai besoin d’un coach!
Mes trucs :
- La règle du « one in, one out ». À la maison, je suis une FAN de déco! Les coussins, les napperons... je voudrais toujours tout changer dans mon décor. Mon chum lui, c’est les bonsaïs. Des pots, on en collectionne! Nous prenons le temps de donner aux suivants lorsque nous voulons faire des ajouts et nous aimons également recycler et retaper les meubles.
- Lors des fêtes entre amis, j’utilise de la vaisselle biodégradable que je lave à la main.
Pascale Dick, conseillère aux projets convergents, Bell Média
Mon approche :
Je ne vise pas le zéro déchet, mais je tente assurément de réduire mon empreinte écologique via de petits gestes simples. Je suis zéro DIY, donc pour moi, le fait de fabriquer mes propres produits n’est pas une option envisageable. Je m’informe beaucoup pour trouver des trucs et conseils pour réduire mes déchets et je mets en pratique ce qui convient à mon mode de vie. J’incite mes enfants à faire de même et je leur parle constamment de l’importance de réduire nos déchets. Ils y sont très sensibles. Nous discutons souvent à la maison de ce qu’on pourrait faire de plus pour réduire nos déchets et chacun apporte des idées.
Mes trucs :
- Je traine toujours mes sacs réutilisables pour mes achats. Pas seulement à l’épicerie, mais partout.
- J’achète rarement des boissons (thé, café, liqueur en fontaine). Je me contente de ma gourde d’eau. Si je prends une boisson, je ne prends jamais de paille.
- J’ai acheté des couvercles réutilisables pour remplacer la pellicule plastique.
- Je viens d’acheter mes premiers sacs pour fruits et légumes! Yé!
Annie Dubé, rédactrice
Mon approche :
La surproduction de déchets me fait un peu halluciner, surtout qu’on dirait que personne ne sait vraiment où se rend notre recyclage, qui semble partir vers des pays mystérieux sans laisser de trace ni de réponse. Je suis également très touchée par les ravages du plastique dans les océans et leur impact sur la vie marine et par ricochet, sur notre propre survie comme espèce à long terme.
Mes trucs :
- Je ne suis pas prête à me citer comme exemple à suivre, mais je tente de faire des efforts et de choisir des produits qui ne sont pas emballés de manière excessive. Il m’arrive parfois d’écrire à des compagnies pour leur signaler l’absurdité de leur triple emballage. J’essaie désormais d’acheter des ananas qui ne sont pas coupés dans des contenants de plastique. Je prends 5 minutes pour le couper moi-même et j’ai l’impression de vraiment plus apprécier ce fruit que j’adore déjà! Bien sûr, si j’étais parfaitement écolo, je mangerais des produits locaux le plus possible pour éviter que des tonnes de fruits exotiques voyagent des milliers de kilomètres à chaque jour.
- Je fréquente une épicerie zéro déchet à l’occasion, mais la grande leçon, c’est que ça prend un minimum d’organisation pour apporter mes propres contenants et sacs, et lentement l’habitude se créer et s’intègre à mon quotidien.
Elisabel Leblond, gestionnaire de contenu et éditrice Sympatico.ca
Mon approche :
Mon quotidien est très loin du zéro déchet, mais (lentement, mais sûrement) j’y aspire. Je ne pense pas qu’un jour j’arriverai à l’être à 100%, mais dès que je peux changer ou modifier une habitude pour limiter mon impact environnemental, je la prends! J’essaie de ne pas voir ça comme une contrainte, mais surtout comme un défi!
Mes trucs :
- Limiter le plus possible mes déplacements en voiture,
- Essayer le plus possible de dire « non » à certains articles (pailles, sacs, etc.) dans les magasins ou les restaurants,
- Faire des achats en vrac si c’est possible!
Marie Josée Turgeon, Gestionnaire de contenu Canal Vie
Mon approche :
Si je ne suis pas 100% zéro déchet, je suis de plus en plus conscientisée à cette vague d’amour envers la planète. J’achète peu de repas préparés, j’utilise des sacs réutilisables, je récupère de nombreux matériaux pour les réutiliser (papier journal pour emballages cadeaux, magazines pour décorer un cahier et autres transformations déco). Ma plus belle réalisation est un support à bijou créé avec une vieille fenêtre, un restant de moustiquaire, de vieilles poignées de tiroir et un peu de liège.
Aussi, je cuisine beaucoup de bouffe : je fais mon yogourt, mes muffins, mes confitures, mon bouillon et souvent mes craquelins. Je n’utilise que très peu de sacs de plastique non biodégradables, je fais mon compost. Cela dit, j’avoue ne pas avoir trouvé de brosse à dents écolo qui me convienne, ne pas avoir beaucoup cherché du côté des litières zéro déchet et j'utilise ma voiture assez souvent.
Mes trucs :
- Je n’ai pas toujours le temps de faire moi-même mes produits de beauté, mais j’ai découvert quelques compagnies zéro déchet desquelles je m’approvisionne en déodorant, savon et crème pour le corps.
- Je me fais un devoir de ne pas utiliser de sac de plastique pour mon épicerie. J’ai habituellement toujours des sacs réutilisables dans ma voiture, mais si je n’en ai pas, je demande un sac en papier.
- J’use mes objets au maximum. Par exemple, quand mes serviettes sont défraîchies, j’en fais des linges à vaisselle, puis des guenilles. Quand je les jette, elles sont vraiment en charpie. Même chose pour mes vêtements qui deviennent des pyjamas puis des vêtements de peinture ou pour travailler sur le terrain.
- Dès que possible, j’évite de prendre ma voiture pour me déplacer. Soit je marche, soit je prends mon vélo, lorsque possible.
Carolyn Arsenault, Gestionnaire de contenu Fraîchement Pressé, Muramur et VoyageVoyage
Mon approche :
Ayant acquis ma première propriété récemment, je suis de plus en plus consciente des déchets qu’on produit dans la maison. Ouste la pellicule plastique et les emballages individuels. On utilise maintenant des plats qui se referment et on trouve d’autres alternatives aux collations suremballées. Avec un enfant à la maison, les pots individuels de yogourt, compotes et autres étaient nombreux. On achète maintenant en vrac, en gros contenant ou on concocte nous-même. Je suis loin d’être zéro déchet, mais je fais le maximum pour réduire ma consommation et aussi pour conscientiser ma famille à faire de même.
Mes trucs :
- J’ai commencé à consommer des produits sans emballage comme le shampoing en barre, les essuie-tout compostables et les sacs de type Ziploc réutilisables.
- J’ai commencé à faire mes propres produits ménagers, c’est fou ce que le vinaigre peut faire!
- Moi qui était une grande magasineuse, j’ai réduit considérablement mes achats, surtout de vêtements. En plus d’être bon pour la planète, c’est bon pour le portefeuille.