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Écoulements nasaux, sécrétions dans la gorge, démangeaison des yeux, rougeurs oculaires… L’arrivée du printemps amène son lot de désagréments pour quiconque aux prises avec des allergies saisonnières, ou la rhinite saisonnière.
Il y a d’ailleurs deux pics d’effets durant le printemps: de la fin du mois de mars jusqu’à la mi-mai, puis de la mi-mai jusqu’au début de l’été.
Ce sont surtout des pollens de différents arbres (érables, bouleaux, chênes, frênes, hêtres, peupliers, ormes) et des pollens de graminées (gazon) qui causent ces allergies saisonnières.
Dre Marie-Josée Francoeur, allergologue pédiatrique, mentionne que plus «on est proche de Montréal et du fleuve, plus les personnes souffrant d’allergies saisonnières devraient bientôt commencer à ressentir des symptômes».
La pollinisation débute principalement dans la grande région métropolitaine en raison des températures plus clémentes. Le site de la carte de la qualité d’air à Montréal est notamment une bonne ressource pour connaître le taux de pollen.
«Avec les changements climatiques, on s'aperçoit que la saison des pollens commence plus tôt et se termine plus tard [en raison] des redoux», note Dre Francoeur.
Avec les changements climatiques, on s'aperçoit que la saison des pollens commence plus tôt et se termine plus tard [en raison] des redoux - Marie-Josée Francoeur, allergologue pédiatrique
Jean-François Lauzon-Joset, professeur adjoint à l’Université Laval et chercheur en pneumologie, fait savoir que le début des allergies peut tout de même varier d’une personne à une autre.
«Dépendamment de quel pollen vous êtes allergique, ça peut faire varier le moment où vos symptômes apparaissent. Il y en a qui ne sont pas chanceux qui vont avoir des vagues d’allergies tout au long du printemps, de l’été et de l’automne. Ils vont passer d’une allergie à une autre», évoque-t-il.
Dre Francoeur décrit les symptômes des allergies saisonnière selon deux catégories:
«Ce sont vraiment des symptômes qui affectent la qualité de vie à des effets divers», précise-t-elle.
Jean-François Lauzon-Joset signale que dans certains cas plus sévères, les symptômes respiratoires peuvent empêcher la circulation de la respiration.
«Mais habituellement, ça se situe entre les épaules et les oreilles. Le nez qui coule et les yeux qui piquent sont souvent les symptômes les plus communs qu’on peut observer», admet-il.
Désormais, «tout le monde peut être à risque» de développer des allergies saisonnières d’après Dre Francoeur.
C’est sûr que si on est déjà connu pour de l’eczéma, des allergies alimentaires et de l’asthme, on est plus à risque - Marie-Josée Francoeur, allergologue pédiatrique
«Avant, on parlait de ça comme un problème pour les jeunes adultes, mais maintenant, il y a aussi des plus jeunes. Et inversement: il y a des gens qui en n’ont jamais eu qui vont en développer à l’âge adulte», explique-t-elle.
Des éléments doivent être pris en compte dans le développement des allergies, comme les prédispositions génétiques.
«C’est sûr que si on est déjà connu pour de l’eczéma, des allergies alimentaires et de l’asthme, on est plus à risque», fait valoir l’allergologue pédiatrique.
Dre Francoeur et M. Lauzon-Joset sont du même avis: leur premier conseil est d’éviter la source de nos allergies si on veut ressentir moins de symptômes.
Garder les fenêtres fermées à la maison, privilégier la circulation d’air à l’intérieur, éviter d’ouvrir les fenêtres de l’auto, éviter de faire sécher les vêtements ou la literie à l’extérieur, sortir le moins possible dehors lorsque le taux de pollen est élevé: ce sont quelques actions que les personnes qui ont des allergies saisonnières peuvent prendre.
«Les journées chaudes ou venteuses sont celles où le taux de pollen est plus élevé, alors que les journées de pluie vont déposer le pollen au sol», fait savoir Dre Francoeur.
En consultant un.e pharmacien.ne, il est également possible de prendre certains médicaments pour faire diminuer les symptômes des allergies.
Si certains moyens peuvent aider à diminuer les effets négatifs des allergies saisonnières sans les guérir complètement, d’autres peuvent changer leur évolution.
«Si les symptômes sont fréquents et incapacitants, il faut aller vers un traitement, vers une approche de traitements plus curative», indique l’allergologue pédiatrique.
Il est notamment possible de faire de la désensibilisation aux allergies saisonnières avec des vaccins ou avec un traitement sublingual qui consiste à prendre des comprimés sur prescription d’un allergologue.
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