On en parle beaucoup ces temps-ci, mais notre planète ne va pas bien… En plus du réchauffement climatique, Mère Nature est sur le point d’étouffer, prise sous des tonnes de bouteilles et de sacs de plastique. Un nouveau mouvement sexuel prend de plus en plus d’ampleur, alors que tous cherchent un moyen de préserver notre planète : l’écosexualité. Ses adeptes – les écosexuels – sont convaincus qu’en faisant l’amour avec la Terre, ils pourront la sauver!
Des bains de minuit, des randonnées complètement à poil, des séances de masturbation sous une chute d’eau ou des relations sexuelles avec des arbres, voilà plusieurs exemples de pratiques communes chez les personnes écosexuelles. D’autres vont carrément jusqu’à se rouler pendant d’interminables minutes dans la terre, le gazon ou la boue pour atteindre l’orgasme. Quelques adeptes plus « soft », eux, préfèrent avoir recours à des jouets sexuels écologiques, comme ceux fabriqués en verre médical qui sont non-toxiques ou encore des vibrateurs à batterie rechargeable, pour se donner du plaisir. À l’évidence, leur objectif en agissant ainsi est de vivre un moment qui frôle l’extase, mais c’est d’abord et avant tout pour sauver la Terre qu’ils le font. Parce que, selon eux, voir Mère Nature comme une amoureuse et non pas un simple élément du décor, est un premier pas sérieux et concret vers une prise de conscience environnementale.
L’écosexualité 101
Avec plus de 100 000 pratiquants aux quatre coins de la planète, l’écosexualité commence vraiment à s’illustrer comme une identité sexuelle bien à part et qui se mérite d’être répertoriée au même titre que les autres (hétérosexualité, homosexualité, bisexualité, etc.). C’est au début des années 2000 que l’écosexualité aurait vu le jour. Cependant, c’est en 2008 que le mouvement a vraiment pris forme, alors que des mariages écosexuels ont commencé à être célébrés. Oui, oui : si vous le désirez, vous pouvez unir votre destinée à celle d’un lac, d’une colline ou d’un buisson! Mais bon, il est important de retenir que les personnes écosexuelles visent surtout à encourager leurs pairs à les imiter afin de les aider à renouer à la fois avec la nature et leur corps.
Serait-ce possible qu’en ne faisant qu’un avec la Terre et qu’en partageant un orgasme avec elle, elle se mette à aller mieux? L’éjaculation – qu’elle soit masculine ou féminine – serait-elle le « médicament » dont Mère Nature a désespéramment besoin pour survivre encore un siècle? Une chose est certaine : il serait intéressant d’avoir l’avis des scientifiques à ce sujet…