Manger local, c’est gagnant pour tout le monde et voici pourquoi: on y va pour la fraîcheur, on encourage l’économie d’ici, on réduit notre empreinte écologique.
C’est certain que notre climat ne favorise pas les cultures les plus diversifiées (tranche de vie : cet été, j’ai visité un marché fermier en Californie et leurs produits locaux étaient si diversifiés; agrumes, pêches, olives, pistaches, amandes… Incroyable!), mais c’est remarquable ce que nos producteurs arrivent à faire malgré nos hivers -et nos étés parfois moyens comme cette année.
Depuis quelques années, non seulement la saison s’est allongée, mais les cultures au Québec se sont incroyablement élargies. Avec les serres, on peut maintenant par exemple obtenir de nombreux fruits et légumes d’ici à l’année, incluant des fraises!
Je vous invite à consulter le calendrier des disponibilités, de l’organisme Mangez Québec; la variété est très impressionnante et les saisons s’étirent souvent plus longtemps qu’on pense. Ce sont maintenant plus de 85 variétés de fruits et légumes de chez nous qui sont sur le marché! Incluant des options moins connues comme l’artichaut, l’okra ou encore le fenouil.
Mais comment incorporer plus d’aliments locaux dans notre alimentation? Voici quelques idées.
1. Connaître ce qui est en saison
Ceci permettra de savoir quand acheter les fruits et légumes, qui seront à leur plus frais. Certains produits sont disponibles toute l’année : les pommes, les rutabagas ou les pommes de terre, par exemple, mais il n’en reste pas moins qu’ils ont une saison de cueillette spécifique, durant laquelle ils sont à leur maximum de fraîcheur… De plus, durant cette période, ils sont moins chers.
2. Visiter les marchés publics
Ce n’est peut-être pas tout à fait réaliste de magasiner sa nourriture là à temps plein, mais ça reste un endroit fantastique pour se procurer toutes sortes d’aliments locaux qu’on ne voit pas nécessairement en épicerie! On élimine les intermédiaires et on y fait tout le temps des belles découvertes.
Et comme on a un contact direct avec le producteur, on peut poser des questions sur la provenance ou la manière dont le produit a été cultivé, par exemple.
3. Regarder la provenance à l’épicerie
Nos épiceries sont en général assez bonnes pour indiquer clairement la provenance des fruits et légumes. En saison, il sera sûrement plus facile de se procurer des produits d’ici, mais c’est toujours une bonne idée de privilégier un endroit qui propose un bon choix toute l’année et qui les met de l'avant.
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4. Aller à la rencontre de ses producteurs
Si vous avez la chance d’habiter près des producteurs qui permettent l’autocueillette ou les visites, profitez-en!
5. Se faire un jardin
C’est très simple et ça revient souvent, mais rien de plus local que quelque chose qui pousse dans sa cour ou son balcon. Voici comment faire pousser ses fines herbes à la maison.
6. Aller au-delà des fruits et légumes
La nourriture du Québec, ça va bien au-delà de ça! Lorsqu’il y a une option locale (ou régionale / provinciale), pourquoi ne pas la choisir, surtout lorsqu’on considère tous les produits exceptionnels qui se font ici? Que ce soit :
- des fromages;
- des produits transformés (style confitures ou marinades);
- de la bière;
- du vin (ils sont de plus en plus disponibles dans les épiceries);
- d’autres alcools;
- des huiles (de tournesol par exemple) et des vinaigres;
- des viandes de spécialités;
- des pâtés et terrines;
- des farines;
- des miels;
- des légumineuses sèches;
- des céréales (orge, avoine...)...
N’hésitez pas à encourager non plus les marques du commerce qui utilisent des ingrédients d’ici. Un exemple parmi d’autres : le pain Boulange des Campagnards.